Garde alternée : comment s’organiser ?

Garde alternée : comment s’organiser ?

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La coparentalité est une option pour laquelle de plus en plus de parents optent à l’heure actuelle, bien que les modalités soient encore sujettes à débat. En effet, bien que l’amour des parents pour leurs enfants soit sans égal, la priorité reste l’équilibre et le bien-être dans ce genre de situation. Même si la garde alternée est le mode de garde le plus plébiscité par les juges et les parents dans le cadre d’une séparation à l’amiable, il y a de nombreuses conditions à respecter.

La garde alternée : Comment ça marche ?

La garde alternée ou garde partagée est le type de garde qui consiste à ce que l’enfant passe au moins trois nuits par semaine chez son autre parent. Dans la plupart des cas, afin que l’enfant puisse avoir des repères équilibrés, la garde alternée est répartie une semaine chez sa mère puis une semaine chez son père. Il s’agit de la formule qui est appuyée par la loi de mars 2002 qui plébiscite ce type de garde lors d’un divorce. C’est d’autant plus dur lorsque l’enfant est en bas âge.

Pour faciliter le processus, il faut par exemple veiller à ce que la nounou puisse se déplacer chez les deux parents, ainsi, l’enfant n’aura pas de mal retrouver ses marques. Il est en effet primordial pour l’enfant de conserver son équilibre et ses repères en gardant la même nounou. Pour ce faire, il faut faire appel à des prestataires fiables comme Kinougarde qui est en mesure de proposer des nourrices expérimentées. Ce type de site vous met en relation avec la nounou idéale correspondant à votre profil et à vos besoins qui auront été au préalable été étudiés par l’agence. Ainsi, ils seront à même de vous proposer une nounou qui puisse se rendre aisément à chacun des deux domiciles si vous le souhaitez et qui saura s’adapter à vos contraintes de vie tout en restant discrète. Elle aura ainsi la possibilité, comme pour d’autres familles, d’assurer, entre autres :

  • les sorties d’école
  • l’accompagnement dans les devoirs
  • la préparation des repas
  • la toilette
  • l’organisation d’animations et d’activités ludiques de développement pour votre enfant

Pour assurer le confort et l’équilibre de l’enfant, il est essentiel de penser à tous ces détails, car la séparation peut être assez mal vécue même si les parents font leur possible pour expliquer la situation. Dans ce contexte qui peut être sensible, il est donc primordial d’attacher une importance toute particulière au choix de la nounou de votre enfant. Si vous désirez trouver la perle rare et vous décharger de tout stress, n’hésitez pas à confier la tâche de recherche à une agence spécialisée qui vous proposera une nounou fiable et expérimentée.

garde alternée : bien choisir sa nounou

La garde alternée : Quel est l’âge minimum ?

Il n’existe pas officiellement de loi qui fixe l’âge minimum pour commencer une garde alternée. Néanmoins, il est nécessaire de connaître quelques règles de base pour que les choses se passent bien et que l’enfant puisse évoluer dans un environnement stable, dans lequel il se sente en sécurité. Pour commencer, si l’enfant est en très bas âge, il faut intégrer le fait que le temps passe beaucoup plus lentement pour lui que pour les adultes. Ainsi, une semaine chez son père ou chez sa mère peut lui sembler extrêmement longue. La séparation peut s’avérer très difficile à supporter pour un bébé et lui faire perdre ses repères. Pour les tout-petits, il est essentiel de voir fréquemment ses deux parents de manière à pouvoir les intégrer à sa vie et profiter de chacun d’eux.

S’il s’agit d’un nouveau-né, il est donc préférable qu’il habite de façon permanente chez l’un de son papa ou chez sa maman, avec des périodes de séparation plutôt courtes. Par la suite, au fur et à mesure que l’enfant grandit, l’alternance de la garde peut être intégrée de manière progressive. Ainsi, il peut passer deux nuits par semaine chez le parent avec qui il n’habite pas.

Aujourd’hui, de plus en plus de juges veillent à ce que la garde alternée se fasse de la manière la plus équitable possible. En effet, la garde majoritaire est souvent dévolue à la mère afin d’éviter de rompre les liens maternels, ce qui pourrait provoquer, selon certains pédopsychiatres, un sentiment de perte et d’abandon. Mais de plus en plus de spécialistes se mettent d’accord sur le fait que l’important est d’offrir un repère fixe à l’enfant, le parent hébergeant peut tout à fait être le père sans que cela nuise à l’équilibre. D’ailleurs, les enfants ont autant besoin de leur père que leur mère et le parent non-hébergeant ne doit pas être dévalorisé.

Garde alternée des enfants : dans quels cas ?

La garde alternée est conseillée lorsque les deux parents ne souhaitent plus vivre ensemble et qu’ils souhaitent adopter un mode de garde en coparentalité. Si le couple n’a jamais vécu ensemble et que le père a reconnu l’enfant, il est en mesure de faire valoir ses droits. Ainsi, il pourra demander une garde afin de s’impliquer davantage dans la vie de son enfant et s’y faire une place.

garde alternée

Le modèle de garde alternée en fonction de l’âge de l’enfant

Il est possible de choisir entre plusieurs schémas de garde alternée qu’il convient d’adapter en fonction de l’âge, mais également de la personnalité de l’enfant et de la situation des parents.

Ainsi, pour les bébés de moins de trois ans, il est envisageable de s’organiser de telle sorte à ce qu’il soit domicilié chez un seul parent au début (en prenant en compte la méthode d’allaitement bien entendu). Si la mère a choisi l’allaitement naturel, elle aura la garde majoritaire et il faudra organiser les visites autour des heures de tétées. Le parent non-hébergeant pourra voir le bébé le plus souvent possible et lorsque cela sera faisable, il sera possible d’envisager une ou deux nuits chez lui.

À partir de trois ans, il est possible de mettre en place la garde alternée de manière progressive. Par exemple, l’enfant pourra passer trois à quatre nuits par semaine chez son papa puis la deuxième moitié de la semaine chez sa maman. Il faut attendre que l’enfant soit plus âgé avant d’alterner la garde hebdomadairement.

Quel que soit le modèle de garde alternée choisi dans le cadre de la coparentalité, il est essentiel que les parents communiquent de manière régulière au sujet du bien-être général de l’enfant. Il faut également se montrer attentif face à ses réactions, au moindre signe de stress ou d’anxiété, il vaut mieux ajuster le mode de garde. Dans le cas des très jeunes enfants qui sont facilement perturbés par les changements trop fréquents, il est conseillé de faire des ajustements jusqu’à ce que le bon équilibre soit trouvé. Pour commencer, il peut être utile de limiter les nuits chez l’autre parent non hébergeant par exemple et attendre qu’il soit un peu plus grand avant d’augmenter le rythme d’alternance des gardes. Dans tous les cas, le mot d’ordre doit être le bien-être de l’enfant, qui a d’ailleurs son mot à dire puisqu’il est le principal intéressé. Il ne faut pas hésiter à le laisser s’exprimer en toute impartialité sur ses besoins et ses ressentis. Les co-parents ne doivent pas l’influencer ni lui mettre la pression afin de s’assurer qu’il reste à l’aise dans tout le processus.