20 espèces d’animaux en voie de disparition dans le monde

20 espèces d’animaux en voie de disparition dans le monde

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La sécheresse, la perte d’habitat, la déforestation, les incendies, le braconnage… nombreux sont les facteurs derrière l’extinction des espèces animales dans le monde. On estime d’ailleurs à plus de 15 000 le nombre d’espèces animales menacées de disparition totale de la surface de la Terre. Un nombre qui ne devait pas cesser de croître, puisque les dispositions de protection des animaux restent encore très peu efficaces. Nous vous présentons ici 20 espèces d’animaux en voie de disparition qui pourraient bientôt ne plus exister, si ce n’est en photos.

Le tigre du Bengale

Le tigre du Bengale et quatre de ses sous-espèces sont les animaux les plus menacés d’extinction de la terre. Il ne reste sur terre qu’environ 3 000 à 4 500 individus.

Leur disparition dans le monde est en grande partie due à leur fourrure très convoitée ainsi que quelques organes de cet animal tels que les dents, les os, les yeux et même le sang. Cette quête, tant médicinale que décorative, aurait pour conséquence la disparition du tigre Java et du tigre blanc. Ce qui place ces especes dans la liste rouge des especes menacees (endangered species en anglais).

Le gorille africain

Le gorille de montagne et plusieurs autres sous-espèces du gorille africain sont très menacés par le braconnage, de la chasse et la déforestation, ainsi que la disparition de son habitat. Cette menace émane essentiellement de la constante croissance de la demande en téléphone portable et smartphone.

En effet, la fabrication des puces pour téléphone nécessite l’utilisation du coltan, un minerai dont l’exploitation à de lourdes conséquences sur l’habitat des gorilles. Il ne reste actuellement que 110 000 gorilles dont seulement 700 de la population sont des gorilles de montagne. Ainsi le gorille africain est une espece en voie d’extinction.

Le Rhinocéros de java

De la famille des Rhinocéros sondaicus, ce mammifère a une population mondiale très réduite. L’uicn classe cet espece de rhinoceros dans la liste rouge des animaux en situation critique d’extinction. On le retrouve dans le parc national d’Ujung Kulon, en Indonésie et à Java.
Sa population est estimée à moins de 58 individus avec pour cause principale la chasse pour la médecine traditionnelle chinoise.

L’éléphant d’Asie

L’éléphant d’Asie est dans une situation particulièrement compliquée : il fait partie des especes animales en danger. En effet, on estime à plus de 75 % l’ensemble des forêts naturelles disparues en une période très réduite de 110 ans. Les éléphants voient alors leur habitat disparaître, un facteur menaçant leur extinction.

On note également la domestication et la chasse des éléphants qui sont des facteurs influençant la baisse du nombre d’individus dans cette espèce. On compte aujourd’hui 50 000 individus restant dans cette espèce dont plus de la moitié est domestiqué.

Le Hirola

Espèce de la famille des Beatragus hunteri, ce mammifère en danger critique se trouve principalement dans le sud-est du Kenya. Sa population mondiale est estimée à moins de 1 000 individus avec pour principale cause la perte d’habitat et la compétition avec les troupeaux.

La déforestation et le braconnage sont également des facteurs influençant l’extinction de cette espèce.

Le panda géant

On ne les retrouve qu’en chine et au Tibet ! Et il n’en reste que 1 750 individus sur la terre, alors qu’auparavant leurs effectifs égalaient presque ceux des ours.
La disparition du panda géant est essentiellement due à la déforestation et l’exploitation du bambou, leur principale source d’alimentation.

En effet, dans le Wanglang, paradis du panda, on a enregistré en 21 ans la disparition de 176 individus. Sur le territoire de 32 000 hectares, il ne resta que 20 individus. Voilà pourquoi le panda géant fait partie de la liste rouge de uicn (Union internationale de conservation de nature).

Le Grand Hapalémur

De la famille des Polemur simus, le Grand Hapalémur est un mammifère des régions du sud-est du Madagascar qui est actuellement en voie de disparition. Son extinction est menacée par l’exploitation illégale des forets, des mines et aussi par l’agriculture.

On estime sa population actuelle à environ 100 à 160 individus.

Le cacatoès à huppe jaune

En milieu sauvage, la population de cette espèce est estimée à 1 000 individus et on les retrouve à Hong Kong, en Indonésie et au Timor. C’est pourquoi ces oiseaux font partie d’une espece menacee : ils sont en voie d’extinction dans l’environnement.

Comme l’éléphant d’Asie, la domestication et la déforestation des habitats sont les principales causes de l’extinction de cette espèce. Malgré qu’il ait tendance à s’attaquer aux fruits et aux céréales, il reste très apprécié par la population locale, qui utilise parfois sa crête pour attirer l’attention ou communiquer.

Le Propitèque soyeux

Mammifère de la famille des Propithecus candidus, cette espèce est essentiellement menacée par les chasseurs et la déforestation qui perturbe leur habitat.
On la retrouve au Madagascar avec une population mondiale estimée à moins de 1 000 individus.

L’Albatros d’Amsterdam

L’Albatros d’Amsterdam est un oiseau de la famille des Diomedea amsterdamensis qu’on retrouve bien évidemment à Amsterdam.

On peut également les retrouver au Plateau des Tourbières et en France. On enregistre environ 100 individus adultes avec pour principale cause d’extinction les maladies et les captures accidentelles et aussi le rechauffement climatique.

La tortue au nez de cochon

Très prisé des amateurs, on retrouve souvent cette tortue d’eau géante en Nouvelle-Guinée, en Australie, en Chine et en Indonésie. Les deux principaux facteurs qui menacent son extinction sont la domestication de la tortue et sa chair très convoitée.

En effet, on note environ 2 millions d’œufs prélevés chaque année et de petites tortues vendues à plus de 8 $ pièce dans les villes d’Asie.

Le gecko à queue feuillue

Animal de la famille des reptiles, le gecko à queue feuillue est une espèce habitant les îles de l’océan indien et est encore méconnu par la plupart des gens. Cependant, plus de 2 000 individus de cette espèce sont tués ou portés disparus chaque année.
La disparition de ces animaux très convoités fait de cet espèce de reptile l’un des animaux en danger dans la biodiversite.

Ils sont généralement recherchés aux Etats unis comme animal de compagnie exotique. Sa queue particulièrement large et plate suscite la curiosité de plusieurs amateurs de reptile.

Le grand requin

Dans l’intervalle de 15 années, on a constaté une diminution de près de 80 % de la population des requins. Le WWF (World Wildlife Fund) annonce que chaque année, plus de 100 millions de requins de différentes espèces sont tués.
On rencontre fréquemment ces animaux en voie de disparition sur les côtes de la nouvelle zelande, d’Australie, d’Afrique du Sud et des îles de Caraïbes. .

Les chasseurs de requin enlèvent la peau, la chair et le cartilage qui sera utilisé en médecine et les ailerons comme aliment. Ajoutons à ces causes, la pollution des eaux qui empêche la libre reproduction des requins est également un facteur très dominant dans l’extinction des grands requins.

Le dauphin de l’Irrawaddy

Le dauphin de l’Irrawaddy est une espèce qui ressemble génétiquement à l’orque et très populaire en Asie. On le retrouve beaucoup plus souvent sur les côtes sud-est de l’Asie et du nord de l’Australie.

Très dure à percevoir à cause de leurs populations très réduites (1 000 individus en 2004), cette espèce est principalement menacée par les filets des pêcheurs, qui ne cessent accidentellement d’en capturer, et leur utilisation pour alimenter les zoos.

Le Napoléon

Le Napoléon encore appelé labre géant est une espèce aquatique menacée d’extinction à cause de sa mâchoire impressionnante très recherchée et de sa chair vendue à plus 150 $ le kilogramme.

On le retrouve fréquemment dans le pacifique et en Asie. Ces especes en voie de disparition occupent aussi une grande étendue : de la mer Rouge (Afrique) à la Polynésie française (france).
On ne compte plus que 320 000 individus dans le monde, avec une estimation de moins de 4 individus par kilomètre carré.

Le lion de mer d’Australie (Neophoca cinerea)

Le lion de mer d’Australie fait partie des Otariidae les plus rares qui existent sur notre planète, et qui sont aujourd’hui menacees. Avec un effectif estimé actuellement entre 12 000 et 13 000, le Neophaca cinerea est en danger d’extinction.

Les principaux facteurs qui mettent ces animaux en voie de disparition sont :

  • Le Neophaca cinerea a abondamment été chassé entre le XVIII et XIXème siècle pour faire de sa chair une nourriture. Les hommes fondaient sa graisse pour obtenir de l’huile et ils utilisaient sa peau comme fourrure ou cuir.
  • Si aujourd’hui on n’autorise plus la chasse de ces pinnipèdes, des pêcheurs les abattent parce qu’ils trouvent dans l’appétit vorace de ces lions de mer une concurrence pour leur bateau. Sinon, ils sont accidentellement victimes des filets maillants qui tentent de piéger principalement des émissoles gommées.
  • Les détritus marins et le manque de proie faute de la pêche intensive sur leur aire d’habitation sont également des menaces sérieuses pour les lions de mer d’Australie.

L’anguille d’Europe

Appelée scientifiquement Anguilla anguilla, l’anguille d’Europe est un poisson migrateur qui possède une certaine particularité. Elle est de nature à évoluer dans les eaux douces et de se reproduire en mer.
Elle peut vivre en captivité jusqu’à 50 ans. On la retrouve dans presque tous les cours d’eau douce d’Europe.

Elle connaît une chute importante de sa population à cause de la surpêche et du braconnage. En haute gastronomie, on la considère comme un « mets d’exception » très prisé.
Avec les barrages et l’évolution de structures de nos jours, l’anguille d’Europe ne peut plus migrer. Ce qui l’empêche de reproduire et réduit ainsi sa population. Et une autre cause du déclin de l’espèce est la pollution des cours d’eaux douces due à la présence de plomb.

Le requin-baleine (Rhincodon typus)

Le requin-baleine est le plus grand poisson au monde qui vit aux larges, dans les océans tropicaux et tempérés et les mers. On le croise fréquemment au large de l’Australie, de l’Equateur, du Belize, des Philippines, du Mexique et de l’Afrique du Sud.

Cet espèce de poisson migrateur est classé en danger d’extinction parce qu’il est principalement la cible des pêcheurs à cause de sa chair riche en protéines. Il est ainsi très apprécié dans la cuisine taïwanaise comme mets délicat appelé « requin tofu ».
On le chasse aussi pour faire de l’huile de son foie un complément alimentaire et aussi pour fabriquer des cosmétiques et même traiter les coques des bateaux. Et dernièrement, il semblerait que son aileron s’échangerait contre 10 000 € sur certains marchés asiatiques.

La chauve-souris fantôme (Macroderma gigas)

Cet espèce de chauve-souris doit son nom à sa pâleur extrême. On la rencontre souvent dans le nord d’Australie et aujourd’hui on ne compte plus qu’environ 7 000 de sa population qui continue à décliner à l’état sauvage dans la nature.
Ainsi, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature la classe parmi les espèces « vulnérables ».

Les principales menaces qui pèsent sur la chauve-souris fantôme sont :

  • la compétition pour les proies, avec les chats sauvages et les renards roux ;
  • les crapauds buffles toxiques qui tuent les chauve-souris qui tenteraient de les mordre ;
  • les activités anthropiques dans leur site de nidification qui pourraient tuer toute une colonie de Macroderma gigas d’un coup.

Le manchot du Cap

Estimée actuellement à environ 80 000 individus (couples reproducteurs, adultes juvéniles et célibataires), la population du manchot de Cap est en déclin fulgurant.
Les dangers d’extinction qui menacent ce manchot d’Afrique du Sud et de Namibie sont souvent :

  • l’exploitation commerciale : les hommes fabriquent de l’huile avec sa graisse pour en faire du fioul ou pour l’utiliser dans l’éclairage ;
  • la consommation de ses œufs dans des mets de luxe ;
  • la surpêche et le réchauffement climatique qui diminuent considérablement le nombre de proies, notamment les sardines et anchois, dont ils s’alimentent.